mardi 18 octobre 2016

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CANON iMAGE GATEWAY 10/18/16 21:32

10/18/16 21:32

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Aujourd'hui j'ai quarante ans

Mardi 18 octobre débute une journée bien spéciale.  

C'est le jour de notre retour.  Alors qu'il passait minuit et une dans la nuit le nouveau jour qui commencait pour nous aura non pas une durée de vingt quatre heure.  La journée sera bien plus longue.  Ce soir lorsqu'il sera à nouveau minuit celà ferra trente sept heure que nous sommes le même jour.  Du coup je me sens comme rajeuni.  Je multiplie l'âge que j'ai habituellement par le nombre de jour par année et  la durée normale d'une journée de vingt quatre heure.  Résultat je cumule cinq cent quarante trois mille trois cent quatre vingt quatre heures de durée de vie.  Maintenant si je refais l'operation inverse avec une durée de jour de 37 heures comme je vis aujourd'hui je n'ai plus que quarante ans.  Le calcul mathématique pour arriver à ce résultat est plutôt fantaisiste que rigoureux mais l'idée me plaît.   Est-ce que je viens de découvrir la fontaine de jouvence.  de toute façon j'affirme sans crainte de me tromper que voyager vers l'Ouest, au pays du soleil levant, fait rajeunir.

L'accueil au comptoir d'enregistrement de Japan Airlines à l'aérogare 2 de Narita est excellent.  Le préposé, lorsqu'il est pret à te recevoir quitte son comptoir pour venir d'inviter à le suivre.  Le traitement est poli et rapide.  
Un peu de temps pour un café et une tournée des boutiques hors taxe histoire de dépenser les quelques yens qui restent.  Pauline trouve un livre que nous aurions bien aimé avoir avant notre départ. C'est un livre illustré destiné aux tous jeunes enfants pour apprendre les mots de base en japonais.  La version anglaise, la version japonaise en caractères normales pour nous et la version calligraphiée en caractères kanji sont sous chaque vignette.  Nous aurions mieux maîtrisé la langue avoir eu ce livre plutôt. Il sera utile pour les prochains qui s'offriront la découverte de ce magnifique pays.  Peut être que Stella et Romane aurons la piqure pour cette langue rébarbative au premier abord mais qui peut s'apprivoiser assez rapidement une fois l'oreille acclimaté.  
Un second livre de légendes japonaise retient l'attention. Rédigé en anglais, les récits simples ont l'air captivant.  Ce beau livre devrait permettre à Stella de perfectionner son anglais qu'elle commence déjà à connaître.  Ce ne sera pas long pour que Romane parle elle aussi l'anglais. 
S'ajoute à ces achats des papiers d'origami pour faire des poupées en kimonos colorés. C'est bien jolie. 
Malgré nos efforts il reste encore trop de yens.  Au bureau de change nous les transformons en devise US pour notre prochain voyage, le taux est avantageux.  
Le vol est confortable. Le repas principal est bien.  Accompagné d'une crème glacée Hagen Das à la fin.  
La sélection de films est intéressante.    Pour un vol qui dure douze heures nous avons le temps d'en regarder plus d'un.  Au programme Godzilla.  Un remake produit en 2016.  C'est plutôt étrange de voir l'immense monstre attaquer le quartier de Shinagawa que nous connaissons maintenant pour y avoir habité pendant une semaine. C'est particulier de le voir surgir de la baie de Tokyo et progresser vers le centre ville en abattant les immenses édifices que nous reconnaissons.  Godzilla me détruit plus seulement une ville lointaine comme le Godzilla de mon enfance il détruit un peu de chez nous.  Vous ne pouvez vous imaginer comment j'étais heureux quand il est mort à la fin.  Et puis après avoir vue Hiroshima je sais que les japonais sauront reconstruire Tokyo aussi cette fois.
Mon voisin de siège dans l'avion s'applique à rédiger un texte sur son ordinateur portable.  Du coin de l'œil ce que je vois à l'écran me semble être un manuscrit. Est-ce un auteur de récit de voyage?  Ma curiosité est en éveil.  Alors qu'il rabat son écran je l'interpelle. J'avais vu juste, il rédige un livre sur son expérience au Japon. Ce n'est cependant pas un guide de voyage.  Il a fait plusieurs voyages dans le pays.  Originaire et résidant du Minnesota il a épousé une femme originaire du Japon avec qui il a eu deux enfants. Il y a seize ans sa femme l'a quitté emmenant avec elle leur deux enfants.  Le Japon ne faisant pas partie des pays ayant signés la convention internationale de La Haye concernant l'enlèvement d'enfant il perdait ainsi tous ses droits face à ses enfants. C'est alors qu'il entrepris une longue saga qui dura onze ans pour avoir le droit de revoir ses enfants.  Pour assurer son quotidien lors des longues démarches au Japon il pris un emploi de professeur d'anglais dans une garderie au nord du Japon, dans l'Hokaïdo.  Il me raconte qu'alors qu'il était en train d'approcher de l'ambassade Américain à Tokyo où il se rendait pour chercher les passeports américains de ses enfants qu'il avait enfin obtenu il fut intercepté par un soldat japonais qui physiquement le repoussait avec force pour l'empêcher d'atteindre l'ambassade.  Un employé de l'ambassade voyant la scène dépêcha à son secours deux GI lourdement armés qui l'empoigna solidement pour l'entraîner au-delà de la clôture.   Une scène digne des meilleurs films américains de série B.    
Maintenant il a les droits de visites sur ses enfants qu'il amène avec lui au Minnesota aussi souvent qu'il le peut.  Il croit qu'une fois bien rédigée son histoire est susceptible d'intéresser les gens. C'est ce que son entourage lui dit. Son livre qu'il espère publier en décembre de cette année aura pour titre "Lost in Japan". 

Une petite jasette qui s'en rien enlever à la satisfaction de notre voyage rends notre séjour sans problème bien banal. 

L'atterrissage à JFK est pas mal brusque.  Nous n'avons jamais vécu auparavant un atterrissage qui secoue autant.  Il n'y a pas d'avarie. 
L'entrée dans le terminal est aussi brusque que l'atterrissage, peut être même plus. 

Les personnes sont majoritairement grosses.  C'est frappant de contraste à moins que ce soit presque tous des lutteurs sumo en devenir.  

Pourquoi y a-t-il autant de papiers et de petits déchets au sol alors que partout il y a des poubelles?

Le choc final nous frappe lorsque nous allons à la toilette publique.  Habitués maintenant aux grandes et propres toilettes avec siège chauffant confortable, murmure sonore sur demande pour masquer les bruits corporels, petits jets doux d'eau chaude pour l'hygiène voilà que les cabinet de toilette aux portes qui tiennent de peur vu l'état des pentures et au loquet qui ne fonctionne pas nous acceuillent.  Le plancher est sale, une musique de Cat Steven, Oh baby, baby it's a wild world, joue un peu fort dans la radio du préposé à l'entretien qui n'entretient rien en chantant plus fort que sa radio. Le siège en plastique ayant déjà été blanc tient de peur sur la cuvette.  

Alors que nous avons pris l'habitude des transports en commun d'une ponctualité légendaire, toujours à la minute près, c'est plutôt curieux que nous soyons à peine surpris d'apprendre que notre vol en direction de Montreal ne partira pas à l'heure prévu de 14h55 Il est reporté à 15h30.  Nous prenons donc notre temps. 

Vers 14h00 je consulte à nouveau les heures de départ. Correction, finalement le vol partira comme prévu à 14h55. 

Au comptoir de pré enregistrement avant la porte d'embarquement j'ai rarement vu un tel bordel. Mal organisée, une préposée fait des appels à répétition pour demander des volontaires pour céder leur siège en échange d'une compensation de cinquante dollars.  Il y a eu survente (over booking). 
Dans le désordre le plus totale l'embarquement se fait.  À une de nos places assignées il y a quelqu'un d'assis.  Heureusement elle s'était trompée de numéro de siège, volontairement je crois bien. De toute façon tout est correcte pour nous avons nos places.  Le départ est imminent. Pourtant il reste six sièges de libre. 

Confusion et désorganisation l'agent de bord vérifie et rëevérifie un à un chaque passager avec sa carte d'embarquement.  Le départ est reporté.  Une superviseur s'en mêle ou s'emmêle je ne sais trop. Un quatrième compte un par un.  Rien ne fonctionne correctement. Finalement sans savoir s'ils ont réglé leur problème l'appareil décolle à 15h50. Pauline qui n'aime pas d'avance l'aéroport de JFK il n'y a rien dans cette expérience pour améliorer sa relation avec cette aerogare..

Welcome to USA. 

lundi 17 octobre 2016

Photo du jour

CANON iMAGE GATEWAY 10/17/16 10:27

10/17/16 10:27

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Retour vers le futur

Lundi 17 octobre.  Dernier jour de notre voyage au japon.  Demain le depart sera tôt mais aujourd'hui toute la journée est à nous.  C'est le deuxième jour du festival d'automne de Nikko.   À onze heure doit se derouler l'une des plus grandes procession du japon d'hommes habillés en samourais.  Selon les informations lues sur Internet avant le départ c'est l'occasion d'admirer des costumes fabuleux. 
Ce matin il pleut.  Si la pluie se maintient la procession sera annulée.   Il ne faut pas abimer les costumes.
C'est avec l'espoir que la température s' améliorera et que l'événement se tiendra que nous quittons l'hotel en taxi pour se rendre à la gare porter nos bagages dans des casiers.  À la fin de la parade nous serons prêt pour quitter Nikko en direction de Tokyo pour notre derniere nuit en sol japonais.
Nous ne nous faisons pas de grande illusion que le défilé aura lieu quand nous quittons la gare à pied vers le sanctuaire d'ou il partira car la pluie continue de tomber intensément.   Nous nous nous confortons avec le fait qu'au court de nos nombreuses visites un peu partout nous avons déjà eu l'occasion de voir d'autre défilé.   Nous ne serons pas trop déçus s' il n'a pas lieu.  Le spectacle de Yabusame de hier, la visite des magnifiques temples et sanctuaire et la rencontre inoubliable avec la jeune famille ont déjà comblé nos attentes pour cette visite à Nikko.
La pluie ralenti alors que nous prenons place à une position stratégique pour observer la procession.  Un annonceur maison récite un message aux hauts parleurs du site.  Heureusement que le message est repris en anglais. L'événement se tiendra mais avec trente minutes de retard.   La pluie cesse.
La cérémonie précédent le grand défilé est plutôt fade.  Rien de spectaculaire.   Les participants défilent.  Certains sont biens beaux et ont fier allure.  Les cavaliers ayant participé au Yabusame de hier sont présents, mais sans leurs armes spectaculaires.  Quelques querriers cuirassés portant des casques.  J'ai l'impression que ce sont des reproductions de casques en plastique moulé.  Même impression pour les cuirasses.
Ils y a effectivement un grand nombre de participants mais la splendeur annonçée n'est pas au rendez-vous.

La parade finie nous regagnons la station de train.  Nous arrivons à Tokyo vers seize heure.  Enregistrement à l'hôtel,  bref repos et nous voilà à la grande station de train de Tokyo pour le repas du soir et peut etre compléter quelques achats.  Le repas est excellent, le magasinage sans intérêt.  Pause dans un café sur le chemin du retour vers l'hotel.

Ce soir il est trop tôt pour faire une rétrospective sur notre voyage, trop tôt pour livrer les émotions et les apprentissages que ce voyage nous a offert. 

Cependant je peux dès maintenant affirmer que ce fut un merveilleux voyage qui s' est bien déroulé.
 
Je peux affirmer que le japon est un bien beau pays qui est facile à parcourir.

Je peux dire qu'une fois franchi l'insécurité face à une cuisine aux ingrédients que nous connaissons peu il devient facile et agréable de bien manger partout, de très bien manger.

Je peux proclamer que les japonais sous une facade plutôt froide au premier approche sont des gens aidant et acceuillant dans la mesure ou ils sentent un véritable respect mutuel.

Je pourrais écrire encore bien des choses magnifiques sur le japon mais j'ai besoin d'encore un peu de temps pour laisser murir l'expérience.

Un dernier envolé avant de laisser le temps enrichir ma pensée.

Nous conserverons de ce merveilleux pays des souvenirs par tous les sens:

La vue de ces quartiers couverts de neons, de lumières et de vie trépidante.

Le goût de ces mets qui sont maintenant moins exotiques pour nous, encore plus délicieux qu'il est possible d'imaginer.

Les sons des indicatifs musicaux joyeux dans les gares, le cri strident des vendeurs et vendeuses dans les commerces, les messages enregistrés dans les ascenseurs, les arigato gozaimasu à répétition, les musiques traditionnelles, etc.

L'odeur de propreté partout, les effluves de la cuisine de rue délicieuse, le parfum de l'encens dans les temples.

Le toucher délicieux de l'eau chaude des bains japonais, la caresse de l'enfant confié par sa mère.

Nous finalissons les bagages pour etre prêt pour le départ demain matin.

Train pour l'aéroport de Narita à 07h05, départ du vol à 10h50 destination JFK.  Le retour se ferra via New York où nous arriverons à 10h45 le même jour. 

Un retour vers le futur. 

Demain soir nous serons à la maison.

dimanche 16 octobre 2016

Photo du jour

CANON iMAGE GATEWAY 10/16/16 09:29

10/16/16 09:29

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CANON iMAGE GATEWAY 10/16/16 09:22

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Privilèges

Dimanche 16 octobre.   C'est le premier jour du festival d'automne à Nikko aujourd'hui.   Nous assistons à un événement spectaculaire, un Yabusame.  Des archers à dos de cheval doivent atteindre trois cibles sur un court parcourt alors que leur monture coure au grand galop.
Nous sommes suffisamment en avance avant le debut de la cérémonie pour choisir une place qui nous permettra d'avoir une bonne vue sur les archers au moment du tir.  Mais avant l'entrée en scène de ces valeureux querriers nous avons droit à une représentation de musique traditionnelle.  Tambours, flutes et cymbales rhytment l'atmosphère de musique entrainant au combat.  Les musciens se retirent.  Ils étaient près des cibles. 
Le défilé des cavaliers avec leur magnifique costume et leur monture arnachée de selles finement décorées sont escortés par leur suite également costumé somptueusement.
La compétition va bientot commencer.  L'équipage qui accompagne chaque archer se positionne sur des petits bancs tout près des cibles.  Chaque fois qu'une flèche sera décoché un céremonial pour receuillir le projectile est exécuté.   Je n'oserais jamais me tenir si près des cibles.  Faut croire qu'ils ont confiance aux tireurs, ont-ils le choix?

C'est parti, au grand galop maitrissant sa monture seulement avec ses jambes le cavalier bande sa longue arc et tire.  Une fois, deux fois, trois fois sans ralentir.  Tout se passe vite. Leur habileté est étonnante. 

Un fantastique spectacle auquel nous avons le privilège d'assister.

Plutot dans la journée nous avons visité deux sanctuaires et un temple de Nikko.  Ils sont merveilleusement beaux.  À flanc de montagne, dans une nature aux arbres immenses, les bâtiments finement décorés sont parmi les plus beaux que nous avons vu à date.
Au sanctuaire une famille:  les arrières grands parents, les grands parents, les parents présentent leur premier enfant.  Leur fils de deux mois est langé dans un somptueux tissus blanc.  Le grand père prend une photo de la famille.  Je lui offre de prendre la photo pour lui afin qu'il soit avec les siens.  Il en est bien heureux.  Echange de politesse, salutation, arigato gozaimasu, salutation, arigato...
Nous continuons notre visite non pas sans avoir pris une photo de la famille pour nous.
Le lieu enchante de beauté.
Plus loin nous rencontrons à nouveau la famille.  Sourires et salutations.   Ils veulent que nous joignons à eux pour une photo de groupe.  Nous nous joignons à eux.  La mère tend son enfant dans les bras de Pauline pour la photo.  L'émotion du moment est puissant.  C'est les larmes aux yeux que Pauline accepte ce geste de confiance et d'amitié sans borne de cette famille qui ne nous connait pas.  La photo prise c'est avec reconnaissance que nous quittons ces gens qui nous ont offert un privilège incommensurable.

La derniere partie de la journée se passe autour du célèbre pont rouge de Nikko, le pont Shinkyō, qualifié d'un des plus beau du japon.  C'est un pont sacré qui fait partie des monuments classés Tresor nationale du japon.  Il permet de franchir la tumultueuse rivière Daiya.  Cette měme rivière dont les rapides chantent sous les fenêtres de notre chambre et émerveille notre regard dans le bain chaud.

Quelques détours dans des boutiques, il reste un peu de place dans la valise supplémentaire que nous rapporterons.

Marche de retour vers l'hotel nous decidons de passer droit notre chemin le long de la rivière. Un sentier longe l ' abysse qui s' est formé dans le roc.  Des cascades tumultueuses, des petites chutes qui se jetent dans le torrent principal, une végétation luxuriante tout celà bordés de statuettes de pierre portant tuques rouges et bavettes.  Ce n'est pas la premiere fois que je décris cette façon particulière d'habiller des statues mais ici les longs alignements et l'environnement particuliers rendent ce moment magique.  Un autre privilège de la nature nous est offert.

Enfin de retour à l'hôtel.   Histoire de rechauffer nos os qui le méritent bien il ne faut pas long pour que nous enfillions nos Yukatas le temps de se rendre au bain et les laissions choir pour profiter de l'agréable eau chaude dans cet environnement panoramique avec vue sur la rivière.

Même si nous sommes maintenant parfaitement détendus  nous devons sortir à nouveau pour notre repas du soir.  Direction le Café Bell,  il faut aller honorer le Yuba Fest de hier.  C'était trop délicieux.
Nous sommes maintenant des habitués de la place.  Même pas besoin de consulter le menu.  La dame nous reconnait.  Elle nous apporte le repas qui mérite bien son nom de festin.  À mi-repas elle vient à notre table et nous offre à chacun un fruit, une clémentine.  Vous vous rappelez sans doute les fois où j'ai écris à propos du prix des fruits.  Les fruits au japon sont un objet de luxe.  Un privilège que l'on offre ou reçoit en cadeau. 

Franchement c'est une journée de privilèges successifs que nous avons vécu aujourd'hui.  Celui de la rencontre avec la jeune famille les surpassant tous.

samedi 15 octobre 2016

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CANON iMAGE GATEWAY 10/15/16 18:56

10/15/16 18:56

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CANON iMAGE GATEWAY 10/15/16 18:48

10/15/16 18:48

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Çà va vite

Samedi 15 octobre.  Grosse journée de transport aujourd'hui.  Nous quittons Matsumoto pour Nikko.  Nous quittons une region de grosses montagnes pour nous diriger vers une autre region montagneuse.  Nous empruntons quatre trains différents.  Les transferts se font bien mais ne laissent pas de place au flannage.  Matsumoto, Nagano, Omiya, Utsonomiya et finalement Nikko.  Voilà les gares où il faut changer de train.  Lire et apprendre les noms de ces villes peut sembler sans intérêt pour le lecteur de mon récit.  Laissez moi vous confier qu'il est important de les retenir car lorsque les hauts parleurs annoncent le prochain arrêt il vaut mieux comprendre car il faut se préparer et s' approcher de la porte avant l'arret du train.  L'ouverture des portes ne durent pas longtemps.  Une distraction de trop et te voilà repartit à deux cent soixante dix kilomètres heures.  C'est absolument fou à quelle vitesse et avec quel confort ces formidables trains nous font voyager.  Çà va vite.   Le reseau  Shinkansen sur lequel circule les trains japonais à haute vitesse acceuille sur ses rails des trains avec des noms bien particuliers attribué à chaque modèle ou version de trains.  Nous avons roulé à de ce jour dans des trains baptisés: Hikaris, Asama, Yamabiko, Shinano, Thunderbird, Sakura, Super Hakuto, Kodama et quelques autres que j'oublie.  Encore là même si celà a l'air bien compliqué et ardue à apprendre, rendu sur place c'est d'une facilité deconcertante en autant qu'on soit attentif aux panneaux.  Au japon les signalisations sont précises.  Il faut juste ne pas les manquer.
Lors d'un des transferts je m'achète un bento.  Un bento c'est un lunch dans une petite boite concu pour etre mangé sur le train mais souvent consommé un peu partout.  Tout est disposé dans des petits contenants séparés.   Toujours d'une fraicheur exceptionnelle les bentos sont aussi bien beau à regarder et encore meilleurs à manger.  Il y a bien entendu des bentos de sushis er sashamis mais aussi de nouilles et legumes, de poisson et de riz, de pâte, de fruits mers tempuras, de tofus, de porcs grillés, de poulet et de bien d'autres composition.  Le miens contenait deux sushis, des petites bouchées de legumes grillés, des cubes de boeufs au champignons, une salade de nouille, du riz, du gingembre, quelques petits fruits.  C'était délicieux pour un repas sur le pouce.
Nous arrivons à Nikko oů à lieu pour les deux prochains jours le grand festival d'automne.   Nous nous rendons directement pour s' enregistrer à notre hotel.  Le temps de poser les valises dans la chambre et nous enfillons les kimonos pour aller au bain japonais.  Localisé sur la rive d'une riviere où coule un bon torrent l'hotel dispose d'un bain chaud donnant la vue directement sur le bord de la riviere.  Alors que souvent les bains japonais  sont séparés un côté homme et un cote femme celui-ci est pour utilisation privée en couple à la demande.  Une bonne séance de détente dans un cadre féerique.
Il est temps de sortir pour le repas du soir.  Un petit resto à l'allure sympatique sans prétention nous acceuille, Le Café Bell.
Au menu une spécialité de Nikko qui est aussi populaire ailleurs mais jamais pareil comme ici.  Le Yuba.  Le yuba est un met fabriqué avec la mince pellicule qui se forme à la surface du lait de soya lorsqu'il est chauffé en vue de fabriquer du tofu.  Le plat offert s' appele "Yuba Festin Monk's Diet".  Traduit librement nous pourrions dire  Le festin de Yuba du moine bouddhiste.   Les moines sont végétariens.  La variété de présentation et d'assaisonnements de ce cette aliment simple et sain accompagné de quelques legumes fins tempura, de riz et d'un bol de miso gouteux mérite bien l'appelation de festin.  Des saveurs inconnues pour moi à ce jour pour lesquelles je suis certain je m'ennuierai à jamais. 
L'important c'est le moment présent.  Divin ce repas, je me rapproche peut etre de Bouddha.

vendredi 14 octobre 2016

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CANON iMAGE GATEWAY 10/14/16 08:36

10/14/16 08:36

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CANON iMAGE GATEWAY 10/14/16 08:35

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Gozilla

Vendredi 14 octobre.   Depart de Kanazawa pour Matsumoto prévue à 09h46 ce matin.  Amplement le temps de prendre un bon petit déjeuner avant le départ vers la gare.   À la gare halte au Star Buck puis hop le train direction Nagano.  Le long du trajet, au confin de la plaine des hautes montagnes aux sommets enneigées se découpent sur l'horizon.   Transfert à Nagano pour le train de Matsumoto.  Nous disposons de neuf minutes pour joindre le quai de gare approprié d'où part notre prochain train.  Neuf minutes c'est suffisant pour un transfert mais il n'y a pas de marge de manoeuvre pour faire une erreur.  Pas le temps de manquer un couloir, pas le temps de ne pas prendre la bonne ascenseur ou l'escalier mécanique avec les bagages qui te suivent sur des roulettes.   Deux autres voyageurs qui étaient au même lieu d'hébergement que nous à Kanazawa ont décidé de prendre la même destination que nous.  Ils n'avaient pas préalablement prévue prendre ces trains donc ils n'ont pas de billet réservé.  C'est toujours possible de prendre le train sans reservation, quelques wagons sont désignés à cette fin mais c'est plus agréable de savoir qu'une place nous attends à bord et que nous voyagerons ensemble côte à côte.  Pour revenir au transfert nous voyons les deux autres voyageurs s' agiter pour le transfert.  L'une qui descend les marches fixes avec sa grosse valise l'autre qui court d'une extrémité à l'autre du train.  Ce n'est pas que nous ne voulons pas les aider mais nous sommes nous même un peu incertain de nos décisions.   Nous sommes assis à nos places, il reste une minute avant le départ,  les deux voyageurs montent à bord à chacun leur endroit.  On s' imagine pendant un court instant dans le déroulement de ces émissions de télé américaine de course autour du monde alors que les concurrents se démènent pour rejoindre leur transport, esperant ariver les premiers,   Plutot amusant.
Le train grippe dans les montagnes puis s' engagent dans des tunnels pour ressortir sur des petites communautés rurales ou les gens cultivent de petit lopin de terre de facon traditionnelle.   Ici des vignes. Là un verger, petit.  Un carré oû le riz a éte récolté et les tiges regroupées en gerbes pour etre mis à secher la tête en bas sur de long trétaux.  Pendant ce temps les cultivateurs répandent de la paille à la main pour proteger les sols des rigeurs de l'hiver qui approche ou laboure légèrement en surface avec des petits rotoculteurs de jardin.  On est loin de l'agriculture industrielle développer par les entrepreneurs agricoles de chez nous et les vendeurs de grosses machineries qui détruisent les sols, hypothéque financierement les agriculteurs et finalement livrent des produits standardisés.

Matsumoto est célebre pour son chateau.  La ville, qualifié de petite pour le Japon, possède plus de grands commerces que Quebec sur les arteres principaux que nous parcourons pour nous rendre au chateau.  L'atmosphere y est très agréable.   Beaucoup de commerce avec des noms rédigés en français, des boulangeries française,  des resto italien.  On se croirait un peu chez nous, un peu en europe, un peu plus au japon, un beau melange.
En perpendiculaire au chemin que nous suivons un enfilade de petites boutiques, d'antiquaires,  de casse croute sont installés sur pręs d'un kilomètre le long d'une riviere.  Que c'est sympatique.   De la vaiselle miniature, des dessins japonais traditionnelles sur tissus se rajoutent dans nos sacs. Et là soudainement, alors que j'avais perdu toute espoir, surgi devant moi Gozilla.  Un antiquaire offre un Gozilla d'au moins deux pieds de haut.  Ce monstre indestructible surgit des mers pour detruire la planète est malheureusement trop gros pour mes bagage.  Au moins je l'aurai rencontré en personne pendant le voyage.

Le chateau de Matsumoto, haut de six étages est entouré d'un large canal.  Il semble flotter sur l'eau.  Son élegance est extraordinaire.   C'est définitivement le plus beau chateau japonnais que nous avons vu dans le voyage. Il est gracieux.  Sa visite se mérite au prix de bon efforts pour monter les deux dernieres étages.  Les marches étroites sont hautes de quarante centimètres chaque et à environ soixante degrés d'inclinaison.  La vue à son sommet est très jolie.

Retour à l'hotel.  Même si la chambre est petite nous apprécions le confort standard de la toilette et de la ouche dans la chambre.

jeudi 13 octobre 2016

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CANON iMAGE GATEWAY 10/13/16 11:11

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CANON iMAGE GATEWAY 10/13/16 11:09

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Repas de famille

Jeudi 13 octobre.   Notre programme de la journée est sous le signe de la detente.  Nous nous rendons à la station de train pour flanner dans les grands magasins qui l'entourent.  Si nous ne prenons pas de temps en temps le temps de completer les achats que nous souhaitions faire nous repartir ons les mains vide, nous sentons que la fin du voyage approche.
Au sortie de la gare nous tombons face à face avec un groupe de policiers qui fontbune cérémonie protocolaire.  Pour l'occassion leur mascotte,  qui ressemble à Polix, les accompagnent.   Je prend le temps de me faire photographier avec le gros polix japonais.

Direction pour le district de Higashi Chaya.  C'est le quartier des maisons de geishas.  A l'entrée du quartier un musée de la feuille d'or.  Les artisans de Kanazawa possède un savoir faire ancestrale dans la fabrication de minces feuilles d'or qui servent à recouvrir les ornements des temples quand ce n'est pas le temple au complet comme pour le temple d'or que nous avons visité à Kyoto.
Plusieurs manipulations successives permettent de reduire l'epaisseur d'une pièce d'or en feuilles extrêmement minces de un dix millième de millimètres d'épaisseur.  Les objets décorés avec ces minces feuilles d'or pure sont d'une luminosité très belle.  Lors du processus de réduction d'épaisseur des feuilles les operations de découpage pour standardiser la taille finale produit des petits copeaux d'or.
Ces flocons d'or pure sont utilisés pour faire des produits de soin de la peau ou encore pour servir de décorations alimentaires en les parsemant sur le dessus d'un hors d'oeuvre, d'un thé, d'un verre de sake, d'une crème glacée.   Le grand chic plus ultra.  Nous rapportons dans nos bagages une petite fiole de ce précieux condiment que nous utiliserons pour des événements spéciaux.
Le quartier des geishas est mystérieux.   Toutes les devantures sont masquées par des fines planchettes de bois étroitement espacées.  La lumière filtre à travers les fentes sans laisser voir ce qui se passe à l'intérieur.   Une fois la porte franchis la majorité de ces vieilles maison révèlent qu'elles sont maintenant occupées par des boutiques,  des maisons de thé, des vendeurs de sake.  Nous sollicitons une degustation de cette alcool japonais ce qui nous permet de sélectionner deux bonnes  bouteilles qui correspondent à notre goût.

Longue marche pour revenir à l'hébergement.   Ce soir cours de cuisine et repas communautaire.   C'est tous ensemble, guidé par notre hôte,  que nous rendons au supermarché acheter tous les ingrédients requis pour cuisiner le plat du soir.  C'est agréable d'avoir quelqu'un qui peut nous expliquer les différents produits que l'on trouve à l'épicerie.  Nous achetons: deux choux chinois, trois gros oignons vert, trois grosses carottes, des champignons Enoki, des poitrines de poulet, du tofu ferme grillé,  des dumplings variés, des nouilles udon, du miso assaisonné.   De retour à la maison, les ingrédients sont nettoyés, tranchés et placé dans un gros chaudron.
C'est la recette du "Nabe" un plat réconfortant qui se cuisine l'automne et l'hiver.  C'est le premier de la saison cette année.  
La table basse mise, c'est au sol que nous degustons ce délicieux plat familliale japonais qui ressemble à un bouillie quebecois. 
Le souper en companie de deux Japonais, deux hollandaise,  une californiènne,  une néo-zélandaise et nous deux québécois est très animé et sympatique.  Définitivement une autre belle journée remplie de souvenirs qui s' incrustent dans nos mémoires.

mercredi 12 octobre 2016

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C'est reellement Pauline

CANON iMAGE GATEWAY 10/12/16 10:32

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CANON iMAGE GATEWAY 10/12/16 10:28

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De plus en plus délicieux, de plus en plus merveilleux

Mercredi 12 octobre.  Nous debutons cette journée en allant visiter le marché aux poissons de Omi-Cho.  Ce grand marché où sont offerts une très grande variété de produits de la mer est comme nul autre ailleurs.  Tout est tellement frais, les yeux des poissons tellement brillants que l'on les imaginent presque encore vivant.  Il y en a quelques uns qui le sont.  Aucune odeur de poisson.  C'est d'une propreté incroyable.  Il s' y offre des produits d'exception comme ces très grosses huîtres à 1 200 yens pieces (15,92 $ Cnd) ou ces crabes à 23 000 yens chacun soit 293,65 $ dollars canadien.  À ce prix là le vendeur t'offre de te le préparer pour que tu puisses le manger toute suite alors qu'il est à son maximum de fraicheur.  Comme j'avais bien dejeuner ce matin j'ai passé mon tour měme si il avait l'air bien délicieux.  Il y a aussi quelques vendeurs de fruits et legumes pour les budgets plus modeste.  Une belle pomme à 4 200 yens (53,62$) ou un cantaloup en spécial à 3 000 yens (38,30$).
Alors que nous visitons le marché nous rencontrons un groupe de jeunes étudiants.  Ils ont entre 13 et 14 ans.  Ils frequentent le senior school, le deuxieme degré.   Curieux, un du groupe me demande s' il peut m'interviewver dans un anglais acceptable.  Deux trois questions sur les raisons qui nous ont motivé à choisir Kanazawa comme lieux de visite.  Il devient vite la vedette de son groupe pour sa bravoure.  Ils sont tous très volontaires et amusés à prendre la pose pour une photo de groupe en notre compagnie.  Je crois qu'il faisait un travail scolaire.  Ils ont eu autant de plaisir que nous dans cette rencontre.
Nous nous dirigeons maintenant vers le chateau de Kanazawa.  De l'extérieur il a fier allure même s' il n'est pas tres haut.  Nous avons peu d'intérêt pour visiter son interieur car ce chateau est une reproduction de l'originale.  Ses materiaux neufs, tout à l'equerre n'ont pas grand charme par rapport aux autres chateaux que nous avons visiter avant dans le voyage.
Nous accedons au jardin Kenroku-en.  Ce jardin edifié à partir du 17ième siècle fait partie du groupe des trois plus beau jardin du japonais.  Plusieurs affirment sans détour que c'est le plus beau.  Ses arbres sont uniques avec les branches qui s' étirent très loin du tronc.  Seul un ingenieux systeme de support installé à des endroits stratégiques permet un port aussi spectaculaires.  Il est aussi impressionnant de voir l'armée de personnes qui font l'entretien.  Accroupies au sol ils ratissent soigneusement à la main chaque centimètre carré pour ramasser les aiguilles de pins, les feuilles tombées au sol.  Minutieusement à l'aide d'une petite serpe ils redressent les mousses et les lichens qui couvrent le sol.  Ici pas de tracteur polluant qui compacte les sols, pas de souffleur à feuilles avec leurs petits moteurs bruyants.  Un extraordinaire jardin.
Nous souhaitons maintenant allez voir le musée du théâtre Noh.  Un art de scène Japonnais bien particulier.  Nous nous trompons et plutot que d'aboutir au musée nous nous presentons à la salle de spectacle.   L'endroit n'est ouvert au public que lorsqu'il y a des représentations.   Il n'y en a pas aujourd'hui.   Alors qu'une personne de l'administration tente de nous expliquer dans un anglais laborieux le chemin à suivre pour se rendre au musée un homme d'une grande stature se présente à nous.  Il doit sûrement etre le directeur du théâtre.  Avec précaution il mesure chaque mots qu'il nous dit.  Il nous explique que si nous revenons demain il pourra nous faire visiter la salle mais qu'en ce moment present c'est impossible car il y a une répétition en cours et les regles sont tres strictes.   De façon innatendu, par la camera de surveillance il constate que les comediens viennent de se retirer de la scene alors que nous nous apprêtons à partir.  Il nous retient et nous invite à voir la salle des maintenant.  Avec moulte détails il nous explique la forme de la scène,  l'arriere plan symbolique obligatoire pour ce genre de théâtre,  la disposition formelle des accessoires et des musiciens sur scène.   C'est tres interessant.   Nous le quittons après plusieurs arigato et salutations à repetition.  Je le salue, il salue, donc je le salue, il me salue, je lui rend son salue, devinez il me salue...
Nous nous rendons finalement au musée.   Les masques en bois sculptés sont des objets précieux.  Des kiomonos et autres větements richement brodés datant du 18 ième siècle à nos jour sont exposées.   Surprise, une petite scene permet de faire l'essayage du costume complet de ces acteurs avec le port du précieux masques.  Deux personnes encadrent la séance d'habillage.  Tu dois saluer respectueusement le masque avant qu'une habilleuse te l'attache.  Session de photos pour Pauline ainsi větue.  Apres ce fut mon tour.
La journée est active.  Nous nous rendons maintenant à la maison du Samourai.  Une des rare maison conservée intacte la plupart ayant été démolie quand pris fin l'époque féodale.  L'armure, les armes du samourai y sont exposés.   Le jardin est magnifique.   Les salles aux mur en papier de riz sont peints de très jolies paysages et motifs.
Direction vers un temple où il y aurait eu des ninjas. Pour nous orienter nous demandons la direction à un passant.  Il comprend où nous souhaitons aller mais ne sait comment nous l'expliquer.  Il nous fait signe de le suivre.  Pendant plus d'un kilometre il nous indique le chemin d'un pas rapide en regardant souvent sa montre avec nervosité.  Presque rendu à destination, je lui indique que nous n'aurons pas de problème à continuer.  Je sens qu'il est heureux de ne pas se rendre trop pres de cecrepere Ninjas, y aurait-il quelquechose à craindre?  Arigato, arigato il repart d'un pas rapide sur ses pas, il n'allait pas du tout dans notre direction, il a simplement et gentillement voulu nous aider.  Une trés bonne marche pour l'atteindre.  Mais atteindre quoi au juste.  Les ninjas c'est une forme d'espions secret,  une forme de mercenaires.  Dans l'histoire du Japon ce sont des scellerats, des tueurs.  Les ninjas n'etaient pas nécessairement habillés tout de noir avec une cagoule et un bandeau comme on les voit dans les dessins animés.   Ils s' habillaient comme tout le monde pour s' infiltrer là ou ils comettaient leur crimes et leur trahison.  Donc reussir à voir des ninjas c'est peu probable, ce n'est certainement pas souhaitable.  Il y a cependant, dans un secteur de Kanazawa, un temple dans lequel il y a de nombreuses cachettes.  Une rumeur voudrait qu'il ait déjà été occupé par des membres de la secte ninja.  Le temple fait sa renommée ainsi.  Nous arrivons sur place.  On prétend que c'est l'heure de la fermeture et que nous ne pourrons pas entrer en dedans.   Vérité ou subterfuge pour nous cacher la presence de véritables ninjas.  Nous ne le saurons jamais, c'est un secret.
Trajet de bus jusqu'à la gare.  Il est bientot temps de prendre le repas du soir.  Dans un resto glanné au hasard nous entrons.  La majorité des places sont sur le tatamis avec des tables basses.  Mes articulations rigides comme des bâtonnets de pretzels ne peuvent supporter un tel suplice le temps d'un repas.  Heureusement il y à quelques tables conventionnels.  Nous commandons deux bonnes bieres fraiche et un "Gyunabe". Sur un rechaud à gaz, dans une poêle de fonte un bouillon chaud avec legumes, champignon, viandes et miso.  C'est une variante du   sukiyaki que nous avons déjà mangé.   Servi ici aussi avec un oeuf cru dans un petit bol où l'on trempe la bouchée chaude pris avec les baquettes dans le poelon avant de la porter à sa bouche. 
Nous ne cessons d'apprivoiser la cuisine du pays et l'apprécions mieux de jour en jour.  Delicieux.
Nous ne cessons de decouvrir les gens du pays et l'apprécions mieux de jour en jour.   Merveilleux.
De retour au gite Pauline prend des leçons de calligraphie japonaise dans le salon commun  pendant que moi  je redige mon texte dans la chambre. 
La soirée de cours d'écriture de Pauline se prolonge par du jasage entre femmes.  Les eclats de rire fusent du premier plancher alors que l'heure du couvre feux approche.  Elles partagent leurs expériences de vie.  L' une d'origine Japonaise qui a épousé un aviateur americain et vie maintenant dans un appartement de Central Park à New York.  L'autre Australienne qui procède à l'essaie du kimono qu'elle s' est acheté aujourd'hui. 
La gerante du gite qui partage une pomme.  Oui, oui une de ces délicieuses pommes géantes.
Un moment merveilleux entre femmes.
Un moment merveilleux de relaxation pour moi.

mardi 11 octobre 2016

Photo du jour

CANON iMAGE GATEWAY 10/11/16 18:44

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Photo du jour

CANON iMAGE GATEWAY 10/11/16 18:43

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A si mon moine ...

Mardi 11 octobre.  Je me lève tõt pour me rendre au marché du matin.  Je veux trouver les grandes feuilles de maniolia qu'il faut pour preparer le "Ida Hoba Miso", cette specialité  si delicieuse que j'ai mangé hier soir.  J'espere pouvoir preparer ce plat chez nous pour les grandes occasions.  En meme temps achat de lait pour le petit dejeuner.  Le marché publique s' étale sous les tentes qui étaient occupées les deux jours précédant par les cuisiniers de rue.  C'est plus calme.  C'est acceuillant.  Měme si les humbles producteurs qui tiennent leurs kiosques ne parlent pas un mot d'anglais c'est étrangement facile de communiquer avec eux.  Ils aiment presenter et faire gouter leurs produits.  Avec patience l'une d'elle m'explique comment cuisiner l'Hoba Miso. 
Retour à l'hotel pour finaliser les bagages et prendre notre petit déjeuner.  Le check out fait, nous avons encore le temps de faire un tour à l'autre marché du matin de Takayama avant l'heure du depart de notre train.
Ce marché est bien different.  Il est sur une grande place en losange face à un sanctuaire.  Les premiers etals nous étonnent. 
C'est ici aussi le temps des pommes.  Elles sont minutieusement classées par ordre de grosseur et de qualité.   Par un procédé secret du producteur la pelure porte des inscriptions qui semblent literallement faire partie de la coloration naturelle du fruit.  Les petites sont offertes à 1 600 yens, les moyennes 2 600 yens et les plus grosses 3 300 yens.  Ce n'est pas le prix pour un panier, c'est le prix unitaire par pomme.
C'est quarante deux dollars et cinq sous la pomme.  Je ne pense pas qu'ils permettent l'auto-ceuillette.

Il y a aussi d'autres produits qui attirent notre attention comme ces  Sarubobos.  Ce sont des petites poupées  que les grands mères confectionnaient autrefois en souhaitant le bonheur à leur petites filles.  Les poupées rouges au visage rond n'ont pas de trait, pas de yeux, de nez ni de bouche.  L'enfant qui la recoit peu dès lors lui donner l'expression du visage qu'il resent.  C'est plutot sympatique comme histoire.

Puis nous entrons dans la galerie d'un artiste. La galerie s' appele Ikemotoya.  C'est aussi le nom d'une tradition et d'un art ancestral que cette artiste est le dernier à perpetuer.  Sur du papier de riz de la région, l'artiste peint à l'encre un cheval.  L'oeuvre exposée dans la maison qui l'acceuille apporte avec lui les souhaits que l'artiste écrit à l'encre à côté du cheval ainsi que le nom de la personne à qui le cheval doit porter chance.  Pour que tout cela s' accomplissent il faut dans un premier temps faire une incantations les mains jointes en donnant les souhaits qui seront écrits et dans un second temps s'assurer que le tableau soit exposé dans la maison qui l'acceuille pour que le cheval semble courir vers l'intérieur.   Avant d'accepter de participer au ceremonial nous ecrivons le nom de famille en lettre normale pour nous, l'artiste le transcrit à la gauche de l'oeuvre.  Puis, les mains jointes, nous formulons des voeux de bonne santé,  d'amitié,  de bonne fortune et de bonheur qu'il retranscrit en caligraphie japonaise.  La magie sera operante quand l'oeuvre sera accroché dans une maison avec le cheval dans la bonne direction.
Marche rapide vers la gare tout en recupérant nos bagages laissés en consigne à l'hotel.  Il ne faut pas manquer le train.

Trajet confortable dans un train appelé "Wide view".  Les montagnes sont hautes, les torrents puissants et rapide, le paysage est magnifique.  Des maisons au toit en pignon haut nous fait penser aux images que nous connaissons des Alpes Suisse.  Il faut dire que la région que nous traversons est surnommée les Alpes japonaises.

Nous arrivons sans encombre à Kanazawa.  Le repas du midi pris au sixième etages d'un grand magasin pres de la gare.  C'est vraiment une formule à retenir pour un voyage au japon que de frequenter les etages supérieures des grands magasins, la plupart du temps le sixième, pour bien manger. L'offre est toujours diversifiée, de qualité,   à prix abordable.

Quinze heure nous arrivons à notre guest house.  Sur le bord d'un canal qui traverse la ville, il faut franchir un petit pont pour acceder à la porte.  C'est charmant.  C'est une vieille manufacture de Kimono de plus de cent ans qui a ete transformé en gite.  Plusieurs chambres de style dortoir avec lits superposés.  Nous avons réservé l'unique chambre privée du deuxième etage.  Heureusement car il semble regner ici une vie communautaire un peu trop poussée à mon gout.  J'aime bien le partage et l'entraite que nous avons côtoyé å l'hébergement précédent mais ici la gerante se sent obligé de presenter tout le monde à tout le monde en tout temps.  Çà pourrait etre envahissant si nous n'avions pas la chambre qui permet un peu de retrait.

Nous prenons une longue marche en suivant le tracé du canal.  Au hasard nous entrons dans un resto.  Un bon repas de légumes et de viandes grillėes nous est servi accompagné d'une excellente bière.

Retour au guest house nous souhaitons participer à un petit atelier d'origami pour la fabrication de petites grues en papier.  Une tradition servant à propager un message de paix dans le monde.  C'est divertissant même si notre hôte qui fait un peu dans l ' ésotérique cherche visiblement à nous émouvoir pour une cause que le propriétaire du gite, un ancien moine bouddhiste,  continue à soutenir.

Prière du matin pour l'Ikemotoya, prière du soir pour les grues de la paix. 

A si mon moine pouvait danser...danse mon moine danse....la...la...la...

C'est dans le calme de notre chambre japonaise traditionnelle,  bien étendue sur nos futons que la journée se termine.

lundi 10 octobre 2016

Photo du jour

CANON iMAGE GATEWAY 10/10/16 07:25

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Photo du jour

CANON iMAGE GATEWAY 10/10/16 07:23

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Traditions des Pays d'en Haut

Lundi 10 octobre nous debutons la journée par un bon petit déjeuner que nous nous préparons dans la cuisine commune.   Même si l'hotel est å pleine capacité cela se passe bien sans encombre.   Chacune des personnes qui utilisent les installations sont tres respectueuses les uns des autres.  Tout est propre, la vaiselle rangée à chaque fois.  Il n'y a pas de cohue comme il serait facile à croire.  C'est conviviale et agreable.
Nous nous rendons dans le coeur de la ville pour aller voir l'exposition des chars, les Yatai, à la lumiere du jour.  Ils sont alignés dans une rue face au temple pour la fěte. À 16h00 ils retournerons pour la plupart dans leur entrepôt respectif où il n'est pas possible d'aller les voir.  Quelques uns seront exposées dans le musée de l'endroit.  Ce n'est qu'au printemps que les chars resortiront encore pour deux jours à la vue du public.  Et si à une des deux occasions annuelles d'exposition des chars il pleut alors ils ne sortent pas.  C'est une des raisons qui fait que c'est un privilège rare que de pouvoir les observer tous rassemblés.
Mais avant d'arriver au site d'exposition nous flanons dans les rues marchandes.  Quelques babioles, une tres grande feuille de papier de riz joliment décorée et un magnifique haori rouge viennent s' ajouter aux souvenirs que nous rapporterons.
Au detour d'une route nous tombons sur la procession des gens de la ville větus en costumes d'époques et transportant des autels portatifs.  C'est sympathique comme défilé.

Nous atteignons l'allée où sont exposées les chars.  A la lumiere du jour tous les details de ces extraordinaires oeuvres d'art se révèlent à notre regard.  Majestueux,  impressionnant,  renversant.
Nous en profitons encore une fois pour chauffer la camera au maximum. 

Encore de nombreux visages remplis de mystere s' offrent à nous.  Un spectacle d'une marionnette qui orne le dessus d'un char est présenté.  Nous ne saississons pas vraiment le sens du spectacle aux mouvements minimalistes qui est sans aucun doute chargé d'une tradition ancestrale.  C'est quand même l'occasion d'autre belles photos et surtout de vivre l'effervescence de la fête.

Retour vers le secteur de échopes en bord de rue que nous avions traversé hier où les spécialités locales sont cuisinées sur place.  Les ingedients, legumes, viandes, oeufs et fruits, tout à l'air bien frais.  Pas grand crainte à avoir sur la salubrité.  Totalement dépaysant et appetissant.   Notre choix s' arrete sur un okonomiyaki et un pita au poulet grillé. 

C'est juste à côté,  sur la rive de la rivière Miyagama, au pied du rapide du pont Kaji Bashi où se repose des centaines de grosses carpes rouge se tenant le nez dans le courant que nous degustons cette delicieuse cuisine de rue avec plein de familles qui profitent eux aussi du site bucolique.   Le soleil se met de la partie et rechauffe le fond de l'air qui était encore un peu frais. 

Quel moment agréable!

Retour à l'hotel le temps de deposer les achats du matin et nous voilà reparti pour le village folklorique d'antan non pas de Drummondville mais de Takayama.  Un court trajet en bus.

C'est un village reconstitué avec des batiments authentiques.  Les hauts pignons et les toits en chaume de ces anciennes maisons ont un cachet particulier.  Ils rappelent l'epoque des artisans d'autrefois.  Bucherons fabricants de bardeaux rudimentaires, maîtres charpentier érigeant des grandes maisons d'entreposages ou d'humbles huttes pour heberger les travailleurs saisonniers et les habitants permanents qui a une certaine epoque etaient d'habiles tisserands de soie. 

Une dame agée est d'ailleurs assis devant son métier traditionnelle et tisse avec patience et habileté.   Nous l'observons avec tout le respect qu'elle mérite.

Une bien belle visite au coeur de cette arriere pays de montagne qui lutte contre des hivers rigoureux et des accumulations de neiges importantes. 

Pause dans un café sympatique au decor art-déco originale histoire de rechauffer un peu nos os, le soleil du matin nous a quitté.

La soirée promet d'etre calme.  Nous meritons un peu de repos.

Mais puisqu'il faut bien se nourrir, nous resortons pour le repas du soir.

La région est célèbre pour son bœuf, un des meilleurs du Japon.

Je décide de manger une spécialité de Takayama, le hoba miso.

On fait cuire dans une feuille de magnolia posée sur la grille d'un shichirin, un petit barbecue à charbon, remplie de miso, des légumes de saison, des champignons et des fines tranches de ce boeuf exceptionnel.   C'est tout aussi bon que spectaculaire.  Accompagné d'une bonne biere locale, ce repas méritait largement l'effort qu'il nous a fallu pour resortir. 

Maintenir nous pouvons enfin nous reposer en dégustant un delicieux chocolat chaud dans le salon d'acceuil de l'hôtel.

dimanche 9 octobre 2016

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CANON iMAGE GATEWAY 10/09/16 10:19

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CANON iMAGE GATEWAY 10/09/16 10:17

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Carnaval de ...

Dimanche 9 octobre.   Encore une fois nous avons apprécié dormir sur les futons au sol.  Pas au point de changer nos habitudes une fois revenu chez nous mais suffisamment pour recommander à quiconque ferrait un voyage au japon de ne pas hésiter à choisir ce type d'hébergement.  Le petit dejeuner "western" qui nous est servi est agreable,  Figues, kiwis, bananes tous decoupés en taille "bouchée" servi avec yogourt, oeuf dure, roties et confiture de bleuet du lac...Biwa. 
Pour rallier notre prochaine destination nous avons un total de plus de quatre heures de train à faire.  Les deux changements de gare, la première à Kyoto, la seconde à Nagoya se passent bien.  A Kyoto nous avons amplement le temps de récupérer nos bagages que nous avions deposés en consigne dansvun casier puis de prendre un café calmement.   À Nagoya c'est correct mais pas une minute à perdre.  Dix minutes de transfert c'est le minimum requis pour quitter un train sur un quai et rejoindre le suivant sur un autre quai quand tu n'es pas famillier avec la gare.  Nous embarquons å bord et le train part. 
Le trajet qui nous conduit vers Takayama serpente en suivant le tracé d'une rivière,  la troisième riviere en importance du japon.  Tantôt sur une rive, tantôt sur l''autre.  Nous franchissons plusieurs ponts dans un decor de montagne couvert d'une forêt mixte.  En majorité des pins, cedres et épinettes ou sapin avec de fréquente talles d'érables japonais.  Le feuillage, même s' il n'a pas encore pris sa couleur orangé automnale,  tranche sur le vert éclatant des conifères.  Quelques petites clairières à l'approche des villages où les champs de riz et les cultures maraîchères rappellent que les hommes occupent le territoire.
Nous arrivons à Takayama pour un sejour de deux nuits.  Nous y sommes parce qu'il s' y tient pendant ces deux jours un des grands festival du japon, le troisième en importance en terme d'affluence.  Le tarif de l'hotel est doublé à cette occasion. Nous en avions ete avisé au préalable et etions d'accord.  L'hotel est acceuillant.  Un peu style auberge de jeunesse avec un grand salon confortable pour se reunir, une cuisine bien équipé et un frigidaire communautaire à partager.  Nous avons une chambre privée avec salle de bain et douche tres confortable.   Un lit queen ce qui est un luxe au japon alors qu'il n'est pas rare que les hôtels offrent des lits de 48 pouces de large pour deux.
Ce soir c'est le défilé de nuit.  Onze immenses chars, des Yatai, sur quatre ou sur deux roues defilent dans la rue.  Richement ornementés les splendides brocards dont ils sont ornés sont réalisés par des maîtres artisans. Ils ont été construits il y a plus de 300 ans. 
Les yatai sont alignés avant la tombée de la nuit, et lorsque l'obscurité du soir envahit la ville, une centaine de lanternes chochin sont allumées sur chacun des chars. Ainsi, les ornements tout particuliers des yatai sont encore plus magnifiques qu'à la lumiere du jour.
Nous sommes postės à un endroit stratégique pour les observer.  Ils doivent effectuer deux changements de direction face à l'endroit ou nous sommes.  La manoeuvre est spectaculaire pour ces chars à quatre immenses roues en bois fixes.  Il n'y a pas de bras pivotant pour les faires tourner.  Les équipages , dans une manoeuvre périlleuse souleve un essieu faisant pencher les hautes structures vers l'arriere et font pivoter l'ensemble pour le ré-enligner dans la nouvelle direction et redepose le devant au sol.  Certain char sont tirées à la corde par plusieurs personnes, d'autre sont poussés et tirés par des poignées fixées sur le char.  Dans les chars un equipages qui jouent des airs de musiques traditionnelles au tambour et au shakuhachi.  Qu'est ce que c'est çà un shakuhachi?  Si vous etes des lecteurs assidus du blog vous devriez le savoir, si vous ne vous en rappelez plus aller lire la page du10 septembre inititulé Dans mes bagages j'apporte...
Nous sommes enchantées d'assister à ce défilé.   Il regne dans la ville un atmosphere qui rappelle les defilés du carnaval de Quebec de mon enfance.  Les rues sont bondėes,  les commerces sont envahies, des brasseries artisanales vendent de la biere aux verres pour les gens qui veulent marcher dans la rue avant l'arrivée de la parade.  Mais là s' arrête la comparaison. La magnificience des chars n'a assurement rien d'autre égale ailleurs. 
Retour à l'hotel a travers les rues envahies par des tentes offrant de la cuisine de rues plutot exotique pour nous quoique nous commencons à nous y habituer et reconnaissons plusieurs mets que nous avons déjà essayer.  Ils seront encore là demain, le festival continu.  Nous reviendrons essayer quelques bouchėes mais ce soir notre repas est déja pris.  Une halte plutot dans un petit resto ou le patron petri à la main dans la vitrine sa pâte pour faire des nouilles de soba fraiche.  Le voir rouler des dizaines de fois la pâte fraiche sur de longs batons.  Recommancer à étaler plusieurs fois jusqu'à obtenir une grande feuille mince qu'il rempli en ajoutant à chaque fois une bonne poignée de farine de sarazzin pour l'incorporer à la pâte finale qu'il coupe avec un large tranchoir en fines lamelles.  Son habileté nous permet de manger un delicieux plat de soba aux legumes et champignons gouteux.
À l'hotel un petit chocolat chaud avant de terminer la journée en rédigent nos textes dans la chambre.

Pour les plus curieux si vous souhaitez voir une partie du défilé que nous avons vu vous pouvez visionner ce video sur YouTube en cliquant sur ce lien
https://m.youtube.com/watch?v=BkmjQ5SFTxc&feature=youtu.be

Ce n'est pas moi qui a fait la video mais c'est comme si vous y étiez.