lundi 10 octobre 2016

Traditions des Pays d'en Haut

Lundi 10 octobre nous debutons la journée par un bon petit déjeuner que nous nous préparons dans la cuisine commune.   Même si l'hotel est å pleine capacité cela se passe bien sans encombre.   Chacune des personnes qui utilisent les installations sont tres respectueuses les uns des autres.  Tout est propre, la vaiselle rangée à chaque fois.  Il n'y a pas de cohue comme il serait facile à croire.  C'est conviviale et agreable.
Nous nous rendons dans le coeur de la ville pour aller voir l'exposition des chars, les Yatai, à la lumiere du jour.  Ils sont alignés dans une rue face au temple pour la fěte. À 16h00 ils retournerons pour la plupart dans leur entrepôt respectif où il n'est pas possible d'aller les voir.  Quelques uns seront exposées dans le musée de l'endroit.  Ce n'est qu'au printemps que les chars resortiront encore pour deux jours à la vue du public.  Et si à une des deux occasions annuelles d'exposition des chars il pleut alors ils ne sortent pas.  C'est une des raisons qui fait que c'est un privilège rare que de pouvoir les observer tous rassemblés.
Mais avant d'arriver au site d'exposition nous flanons dans les rues marchandes.  Quelques babioles, une tres grande feuille de papier de riz joliment décorée et un magnifique haori rouge viennent s' ajouter aux souvenirs que nous rapporterons.
Au detour d'une route nous tombons sur la procession des gens de la ville větus en costumes d'époques et transportant des autels portatifs.  C'est sympathique comme défilé.

Nous atteignons l'allée où sont exposées les chars.  A la lumiere du jour tous les details de ces extraordinaires oeuvres d'art se révèlent à notre regard.  Majestueux,  impressionnant,  renversant.
Nous en profitons encore une fois pour chauffer la camera au maximum. 

Encore de nombreux visages remplis de mystere s' offrent à nous.  Un spectacle d'une marionnette qui orne le dessus d'un char est présenté.  Nous ne saississons pas vraiment le sens du spectacle aux mouvements minimalistes qui est sans aucun doute chargé d'une tradition ancestrale.  C'est quand même l'occasion d'autre belles photos et surtout de vivre l'effervescence de la fête.

Retour vers le secteur de échopes en bord de rue que nous avions traversé hier où les spécialités locales sont cuisinées sur place.  Les ingedients, legumes, viandes, oeufs et fruits, tout à l'air bien frais.  Pas grand crainte à avoir sur la salubrité.  Totalement dépaysant et appetissant.   Notre choix s' arrete sur un okonomiyaki et un pita au poulet grillé. 

C'est juste à côté,  sur la rive de la rivière Miyagama, au pied du rapide du pont Kaji Bashi où se repose des centaines de grosses carpes rouge se tenant le nez dans le courant que nous degustons cette delicieuse cuisine de rue avec plein de familles qui profitent eux aussi du site bucolique.   Le soleil se met de la partie et rechauffe le fond de l'air qui était encore un peu frais. 

Quel moment agréable!

Retour à l'hotel le temps de deposer les achats du matin et nous voilà reparti pour le village folklorique d'antan non pas de Drummondville mais de Takayama.  Un court trajet en bus.

C'est un village reconstitué avec des batiments authentiques.  Les hauts pignons et les toits en chaume de ces anciennes maisons ont un cachet particulier.  Ils rappelent l'epoque des artisans d'autrefois.  Bucherons fabricants de bardeaux rudimentaires, maîtres charpentier érigeant des grandes maisons d'entreposages ou d'humbles huttes pour heberger les travailleurs saisonniers et les habitants permanents qui a une certaine epoque etaient d'habiles tisserands de soie. 

Une dame agée est d'ailleurs assis devant son métier traditionnelle et tisse avec patience et habileté.   Nous l'observons avec tout le respect qu'elle mérite.

Une bien belle visite au coeur de cette arriere pays de montagne qui lutte contre des hivers rigoureux et des accumulations de neiges importantes. 

Pause dans un café sympatique au decor art-déco originale histoire de rechauffer un peu nos os, le soleil du matin nous a quitté.

La soirée promet d'etre calme.  Nous meritons un peu de repos.

Mais puisqu'il faut bien se nourrir, nous resortons pour le repas du soir.

La région est célèbre pour son bœuf, un des meilleurs du Japon.

Je décide de manger une spécialité de Takayama, le hoba miso.

On fait cuire dans une feuille de magnolia posée sur la grille d'un shichirin, un petit barbecue à charbon, remplie de miso, des légumes de saison, des champignons et des fines tranches de ce boeuf exceptionnel.   C'est tout aussi bon que spectaculaire.  Accompagné d'une bonne biere locale, ce repas méritait largement l'effort qu'il nous a fallu pour resortir. 

Maintenir nous pouvons enfin nous reposer en dégustant un delicieux chocolat chaud dans le salon d'acceuil de l'hôtel.

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