dimanche 9 octobre 2016

Carnaval de ...

Dimanche 9 octobre.   Encore une fois nous avons apprécié dormir sur les futons au sol.  Pas au point de changer nos habitudes une fois revenu chez nous mais suffisamment pour recommander à quiconque ferrait un voyage au japon de ne pas hésiter à choisir ce type d'hébergement.  Le petit dejeuner "western" qui nous est servi est agreable,  Figues, kiwis, bananes tous decoupés en taille "bouchée" servi avec yogourt, oeuf dure, roties et confiture de bleuet du lac...Biwa. 
Pour rallier notre prochaine destination nous avons un total de plus de quatre heures de train à faire.  Les deux changements de gare, la première à Kyoto, la seconde à Nagoya se passent bien.  A Kyoto nous avons amplement le temps de récupérer nos bagages que nous avions deposés en consigne dansvun casier puis de prendre un café calmement.   À Nagoya c'est correct mais pas une minute à perdre.  Dix minutes de transfert c'est le minimum requis pour quitter un train sur un quai et rejoindre le suivant sur un autre quai quand tu n'es pas famillier avec la gare.  Nous embarquons å bord et le train part. 
Le trajet qui nous conduit vers Takayama serpente en suivant le tracé d'une rivière,  la troisième riviere en importance du japon.  Tantôt sur une rive, tantôt sur l''autre.  Nous franchissons plusieurs ponts dans un decor de montagne couvert d'une forêt mixte.  En majorité des pins, cedres et épinettes ou sapin avec de fréquente talles d'érables japonais.  Le feuillage, même s' il n'a pas encore pris sa couleur orangé automnale,  tranche sur le vert éclatant des conifères.  Quelques petites clairières à l'approche des villages où les champs de riz et les cultures maraîchères rappellent que les hommes occupent le territoire.
Nous arrivons à Takayama pour un sejour de deux nuits.  Nous y sommes parce qu'il s' y tient pendant ces deux jours un des grands festival du japon, le troisième en importance en terme d'affluence.  Le tarif de l'hotel est doublé à cette occasion. Nous en avions ete avisé au préalable et etions d'accord.  L'hotel est acceuillant.  Un peu style auberge de jeunesse avec un grand salon confortable pour se reunir, une cuisine bien équipé et un frigidaire communautaire à partager.  Nous avons une chambre privée avec salle de bain et douche tres confortable.   Un lit queen ce qui est un luxe au japon alors qu'il n'est pas rare que les hôtels offrent des lits de 48 pouces de large pour deux.
Ce soir c'est le défilé de nuit.  Onze immenses chars, des Yatai, sur quatre ou sur deux roues defilent dans la rue.  Richement ornementés les splendides brocards dont ils sont ornés sont réalisés par des maîtres artisans. Ils ont été construits il y a plus de 300 ans. 
Les yatai sont alignés avant la tombée de la nuit, et lorsque l'obscurité du soir envahit la ville, une centaine de lanternes chochin sont allumées sur chacun des chars. Ainsi, les ornements tout particuliers des yatai sont encore plus magnifiques qu'à la lumiere du jour.
Nous sommes postės à un endroit stratégique pour les observer.  Ils doivent effectuer deux changements de direction face à l'endroit ou nous sommes.  La manoeuvre est spectaculaire pour ces chars à quatre immenses roues en bois fixes.  Il n'y a pas de bras pivotant pour les faires tourner.  Les équipages , dans une manoeuvre périlleuse souleve un essieu faisant pencher les hautes structures vers l'arriere et font pivoter l'ensemble pour le ré-enligner dans la nouvelle direction et redepose le devant au sol.  Certain char sont tirées à la corde par plusieurs personnes, d'autre sont poussés et tirés par des poignées fixées sur le char.  Dans les chars un equipages qui jouent des airs de musiques traditionnelles au tambour et au shakuhachi.  Qu'est ce que c'est çà un shakuhachi?  Si vous etes des lecteurs assidus du blog vous devriez le savoir, si vous ne vous en rappelez plus aller lire la page du10 septembre inititulé Dans mes bagages j'apporte...
Nous sommes enchantées d'assister à ce défilé.   Il regne dans la ville un atmosphere qui rappelle les defilés du carnaval de Quebec de mon enfance.  Les rues sont bondėes,  les commerces sont envahies, des brasseries artisanales vendent de la biere aux verres pour les gens qui veulent marcher dans la rue avant l'arrivée de la parade.  Mais là s' arrête la comparaison. La magnificience des chars n'a assurement rien d'autre égale ailleurs. 
Retour à l'hotel a travers les rues envahies par des tentes offrant de la cuisine de rues plutot exotique pour nous quoique nous commencons à nous y habituer et reconnaissons plusieurs mets que nous avons déjà essayer.  Ils seront encore là demain, le festival continu.  Nous reviendrons essayer quelques bouchėes mais ce soir notre repas est déja pris.  Une halte plutot dans un petit resto ou le patron petri à la main dans la vitrine sa pâte pour faire des nouilles de soba fraiche.  Le voir rouler des dizaines de fois la pâte fraiche sur de longs batons.  Recommancer à étaler plusieurs fois jusqu'à obtenir une grande feuille mince qu'il rempli en ajoutant à chaque fois une bonne poignée de farine de sarazzin pour l'incorporer à la pâte finale qu'il coupe avec un large tranchoir en fines lamelles.  Son habileté nous permet de manger un delicieux plat de soba aux legumes et champignons gouteux.
À l'hotel un petit chocolat chaud avant de terminer la journée en rédigent nos textes dans la chambre.

Pour les plus curieux si vous souhaitez voir une partie du défilé que nous avons vu vous pouvez visionner ce video sur YouTube en cliquant sur ce lien
https://m.youtube.com/watch?v=BkmjQ5SFTxc&feature=youtu.be

Ce n'est pas moi qui a fait la video mais c'est comme si vous y étiez.

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