samedi 15 octobre 2016

Çà va vite

Samedi 15 octobre.  Grosse journée de transport aujourd'hui.  Nous quittons Matsumoto pour Nikko.  Nous quittons une region de grosses montagnes pour nous diriger vers une autre region montagneuse.  Nous empruntons quatre trains différents.  Les transferts se font bien mais ne laissent pas de place au flannage.  Matsumoto, Nagano, Omiya, Utsonomiya et finalement Nikko.  Voilà les gares où il faut changer de train.  Lire et apprendre les noms de ces villes peut sembler sans intérêt pour le lecteur de mon récit.  Laissez moi vous confier qu'il est important de les retenir car lorsque les hauts parleurs annoncent le prochain arrêt il vaut mieux comprendre car il faut se préparer et s' approcher de la porte avant l'arret du train.  L'ouverture des portes ne durent pas longtemps.  Une distraction de trop et te voilà repartit à deux cent soixante dix kilomètres heures.  C'est absolument fou à quelle vitesse et avec quel confort ces formidables trains nous font voyager.  Çà va vite.   Le reseau  Shinkansen sur lequel circule les trains japonais à haute vitesse acceuille sur ses rails des trains avec des noms bien particuliers attribué à chaque modèle ou version de trains.  Nous avons roulé à de ce jour dans des trains baptisés: Hikaris, Asama, Yamabiko, Shinano, Thunderbird, Sakura, Super Hakuto, Kodama et quelques autres que j'oublie.  Encore là même si celà a l'air bien compliqué et ardue à apprendre, rendu sur place c'est d'une facilité deconcertante en autant qu'on soit attentif aux panneaux.  Au japon les signalisations sont précises.  Il faut juste ne pas les manquer.
Lors d'un des transferts je m'achète un bento.  Un bento c'est un lunch dans une petite boite concu pour etre mangé sur le train mais souvent consommé un peu partout.  Tout est disposé dans des petits contenants séparés.   Toujours d'une fraicheur exceptionnelle les bentos sont aussi bien beau à regarder et encore meilleurs à manger.  Il y a bien entendu des bentos de sushis er sashamis mais aussi de nouilles et legumes, de poisson et de riz, de pâte, de fruits mers tempuras, de tofus, de porcs grillés, de poulet et de bien d'autres composition.  Le miens contenait deux sushis, des petites bouchées de legumes grillés, des cubes de boeufs au champignons, une salade de nouille, du riz, du gingembre, quelques petits fruits.  C'était délicieux pour un repas sur le pouce.
Nous arrivons à Nikko oů à lieu pour les deux prochains jours le grand festival d'automne.   Nous nous rendons directement pour s' enregistrer à notre hotel.  Le temps de poser les valises dans la chambre et nous enfillons les kimonos pour aller au bain japonais.  Localisé sur la rive d'une riviere où coule un bon torrent l'hotel dispose d'un bain chaud donnant la vue directement sur le bord de la riviere.  Alors que souvent les bains japonais  sont séparés un côté homme et un cote femme celui-ci est pour utilisation privée en couple à la demande.  Une bonne séance de détente dans un cadre féerique.
Il est temps de sortir pour le repas du soir.  Un petit resto à l'allure sympatique sans prétention nous acceuille, Le Café Bell.
Au menu une spécialité de Nikko qui est aussi populaire ailleurs mais jamais pareil comme ici.  Le Yuba.  Le yuba est un met fabriqué avec la mince pellicule qui se forme à la surface du lait de soya lorsqu'il est chauffé en vue de fabriquer du tofu.  Le plat offert s' appele "Yuba Festin Monk's Diet".  Traduit librement nous pourrions dire  Le festin de Yuba du moine bouddhiste.   Les moines sont végétariens.  La variété de présentation et d'assaisonnements de ce cette aliment simple et sain accompagné de quelques legumes fins tempura, de riz et d'un bol de miso gouteux mérite bien l'appelation de festin.  Des saveurs inconnues pour moi à ce jour pour lesquelles je suis certain je m'ennuierai à jamais. 
L'important c'est le moment présent.  Divin ce repas, je me rapproche peut etre de Bouddha.

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