samedi 8 octobre 2016

Binzuru quand tu nous tient

Samedi 8 octobre nous quittons notre appartement de  Kyoto pour Nara.  Nara est celebre pour le temple Todai-Ji, la plus grande construction en bois au monde encore de nos jours.  Il protege une immense statue de Bouddha haute de 18 mètres.  D'autres statues immenses l'accompagne.
À la sortie du temple une statue en bois amicalement appelée "Binzuru" est sensée guérir l'endroit du corps ou çà fait mal si on lui touche la partie correspondante à notre douleur avec la main.  Je sais c'est la deuxième fois que je relate cette histoire.  La différence est que je viens d'apprendre que l'autre n'était qu'une pâle copie aux pouvoirs limités par rapport å l'authentique qui se trouve ici.  Pauline qui a maintenant pris l'habitude de frequenter les sanctuaires aux vertues miraculeuses à l'approche de son anniversaire en profite une fois de plus pour offrir une cure de Jouvence å ...son genoux. 

Tant qu'à moi je lance ici un concours: Quelle partie de mon corps devrais-je soumettre aux vertues guerisseuses de Binzuru?  J'attends vos recommandations avec impatience!

Tout autour du temple des centaines de petits chevreuils se promenent entre les touristes.  Plusieurs les nourrissent avec des biscuits vendus sur place specialement a cette fin.  Le spectacle de ces gens qui se pament en se prenant un selfie avec les bêtes venues guêter leur pitance est plutot pathétique. 

Alors que l'on croyait que Nara était une petite ville de campagne on decouvre une grande ville avec deux gares de trains relativement importantes.  Des rues commerciales recouvertes de toit en acarde sur plusieurs kilomètres.   Une ville active mais quand même plus facilement accessible que les grandes villes.  Anecdote: A notre arrivée dans Nara j'ai eu de la difficulté à trouver mon chemin pour l'hébergement.   Je demande à une jeune fille dans un commerce qui ne comprend pas ni ne parle pas l'anglais.  Pas plus qu'elle ne sait lire dans notre alphabet alors que je lui montre un document ou est ecrit le nom du Ryokan.  Par contre elle entends ce que je dis.  Elle est désolé de ne pas pouvoir nous aider.  Je me rabas sur des passants.  Un premier prend ma carte de la ville sans pouvoir m'aider.  Meme barriere de langage ecrit.  Un second arrěte pour aider.  Ils cherchent vraiment à comprendre, ils cherchent à nous aider.  En vain.  La jeune fille du commerce sort du magasin, traverse la rue pour nous rejoindre avec deux feuilles dans les mains.  Phonétiquement elle a effectué une recherche sur Internet et est toute heureuse de nous remettre les pages de google map imprimées qui nous donne le chemin pour notre destination avec en prime le nom de l'endroit ecrit en alphabet japonais si nous avons à nouveau besoin d'aide sur notre chemin.
Plus çà avance dans le voyage plus nous avons des petits moments agreables d'echange avec les gens du pays.  La langue nous sépare,  la  bonne volonté des gens nous rapproche.

A Nara il y a aussi son vieux quartier de Naramachi où les vieilles maisons à la facade  en bois non-peint ont conservées tout leur charme.  C'est dans ce quartier que nous logeons dans un hébergement traditionnelle à la japonaise, un ryokan.  La chambre est grande, compte un salon, une verriere et un grand espaces pour les deux futons.  C'esr notre deuxième experience en hébergement traditionnelle et nous savons maintenant que nous pouvons aimer çà.   Le bain avec ses ceramiques usées est moins de qualité que celui  du monastère de Koyosan mais l'expérience est tout aussi agreable.

Nous repartons pour le repas du soir dans les petites rues calmes du quartier.   Au hasard nous choisissons un restaurant.  Acceuil à la japonaise,  on se dechausse.  La table basse est amenagée pour que l'on puisse se glisser les jambes en dessous en position normale pour nous.  L'atmosphere est agreable.  La serveuse s' agenouille à notre hauteur pour prendre la commande.  C'est chaleureux.  Nous commandons.  Elle nous apporte une casserole contenant un bouillon chaud, du sake, des champignons Enoki, des oignons, du choux kale et des tranches minces de boeuf persillée à souhait.  Le tout déposé sur un rechaud.  Une version japonaise de la fondue chinoise.
Une fois la viande legerement cuite dans le bouillon chaud on le trempe dans un petit bol contenant un oeuf crue legerement battu.
C'est totalement delicieux.  Pour realiser ce plat le choix du boeuf est primordiale.   La viande à fondue maigre que nous connaissons chez nous ne ferrait pas l'affaire.

C'est encore une fois  satisfait de notre journée de découverte que nous regagnons nos futons pour un repos bien mérité.

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