Dimanche 2 octobre. C'est par une journée partiellement ensoleillée, chaude et humide que nous entreprenons notre programme de lieux que nous souhaitons visiter aujourd'hui. premier arret au temple de Ginkakuji plus famillierement connu sous le nom du Pavillon d'argent. Dans ses jardins zen au remarquable tracé ĺongiligne dans le sable, ses etangs avec ponceaux de pierre, ses fontaines et petits ruies ou nous observons un heron capturer une grenouille bien dodu et l'achever à grand coup de bec. Combat naturel pour la survie. Construit à l'est de Kyoto dans les années 1482 en meme temps qu'un autre pavillon dans la partie ouest de la ville par un shogun qui voulait demontrer sa puissance avec le projet de recouvrir celui de l'est par de l'argent et celui de l'ouest par de l'or. Beau projet qui ne vit jamais le jour car le shogun décéda avant de completer la derniere etape de son projet. Les noms pavillon d'argent et pavillon d'or (que nous visiterons mardi) leur restèrent accroché.
Puis longue marche sur le sentier des Philosophes. La promenade qui serpente en suivant la rive d'un petit canal bordé de cerisiers est calme et agréable. Au printemps, alors que les cerisiers sont en fleurs, elle est féerique dit-on.
Une pause pour un repas bien mérité dans une petite rue transversale. Derriere les deux pans de tissus suspendus à un peu moins que mi-hauteur à travers l'embrassure nous poussons de côté la porte coulissante. Une dame d'un âge certain nous acceuille. Quelques locaux sont déjà attablés. Attablés devant des tables de cuisson. Nous prenons place, la dame allume le bruleur de la table et nous apporte chacun une bonne biere froide. L'onokonomiyaki de Kyoto qu'elle nous prépare est bien différent de celui d'Hiroshima. Pas de crepe en dessous. Les legumes et la viande choisie sont melangés ensemble avec des oeufs. Un peu à l'image d'une omelette. C'est elle qui verse et vienr tourner la préparation au bon moment. Une sauce gouteuse couronne le tout. Absolument exquis. Un agreable moment de plus. Au moment de partir Pauline demande à la dame qui ne parle pas anglais les indications pour notre prochaine destination, le quartier de Gion. À force de gestes, de bonne volonté et de gentilesse tout est claire. Elle sort même dehors de son établissement pour nous indiquer précisément la direction. Le temps de prendre une photo avec elle et nous voilà sur la bonne voie.
Trajet faisant à bord de l'autobus nous depassons un long cortege de gens en costumes d'epoque portant dans une chaise a porteur un homme coiffé d'une couronne. Archers, geishas et autres membres de la cours défilent. Meme si nous ne sommes pas encore a destination nous sautons hors du bus pour voir passer le cortege de plus près. C'est amusant de saisir ainsi l'instant. Puis nous nous remettons en route vers notre destination en cherchant quelque peu notre orientation. Un homme nous offre de nous guider. Il sort de la bibliothèque ou il a ete lire des livres en anglais pour perfectionner cette seconde langue. Il est bien heureux d'avoir l'occasion de pratiquer à parler. C'est en jasant de sa famille, ses trois enfants, son voyage de travail au Texas qu'il nous guide dans un dédale de petites rues. Tantot longeant un canal, apres franchissant un petit parc, quelques intersections et virages et nous sommes rendus à destination. Salut l'ami Jsponais d'un moment.
Nous deambulons dans le vieux quartier de Gion avec ses maisons basses en bois. Il faudra revenir de soir dans cette premiere portion du trajet. Puis nous nous engageons sur la grande artere commerciale du quartier. Elle se termine sur un imposant temple tres fréquenté, Yasaka-Jinja ou sanctuaire de Gion. Nombreux sont les gens qui le visite revetus de Kimonos. Un batiment au toit magnofique est ceinturé sur ses quatres faces de serie de grosses lanternes de papier sur trois niveaux de hauteur. Il est trop tot pour qu'elles soient illuminées. Pour passer l'attente d'environ trente minutes avant l'illumination je décide d'essayer un drole de met offert par un vendeur ambulant. Une sorte de crèpe enroulée sur des baguettes. Un gout qui surprend. A l'usage c'est surement très bon mais malheureusement ce n'est qu'à Kyoto que l'on trouve ce met annonce le vendeur, zut.
Nous entreprenons maintenant la seconde partie du vieux quartier de Gion sous l'eclairage des lanternes. C'est tres beau mais aussi tres acchalendé. Une derniere assez longue marche et après avoir passé une journée à capter les moments qui s' offraient à nous, nous prenons le chemin du retour pour un repos bien mérité.
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