vendredi 14 octobre 2016

Gozilla

Vendredi 14 octobre.   Depart de Kanazawa pour Matsumoto prévue à 09h46 ce matin.  Amplement le temps de prendre un bon petit déjeuner avant le départ vers la gare.   À la gare halte au Star Buck puis hop le train direction Nagano.  Le long du trajet, au confin de la plaine des hautes montagnes aux sommets enneigées se découpent sur l'horizon.   Transfert à Nagano pour le train de Matsumoto.  Nous disposons de neuf minutes pour joindre le quai de gare approprié d'où part notre prochain train.  Neuf minutes c'est suffisant pour un transfert mais il n'y a pas de marge de manoeuvre pour faire une erreur.  Pas le temps de manquer un couloir, pas le temps de ne pas prendre la bonne ascenseur ou l'escalier mécanique avec les bagages qui te suivent sur des roulettes.   Deux autres voyageurs qui étaient au même lieu d'hébergement que nous à Kanazawa ont décidé de prendre la même destination que nous.  Ils n'avaient pas préalablement prévue prendre ces trains donc ils n'ont pas de billet réservé.  C'est toujours possible de prendre le train sans reservation, quelques wagons sont désignés à cette fin mais c'est plus agréable de savoir qu'une place nous attends à bord et que nous voyagerons ensemble côte à côte.  Pour revenir au transfert nous voyons les deux autres voyageurs s' agiter pour le transfert.  L'une qui descend les marches fixes avec sa grosse valise l'autre qui court d'une extrémité à l'autre du train.  Ce n'est pas que nous ne voulons pas les aider mais nous sommes nous même un peu incertain de nos décisions.   Nous sommes assis à nos places, il reste une minute avant le départ,  les deux voyageurs montent à bord à chacun leur endroit.  On s' imagine pendant un court instant dans le déroulement de ces émissions de télé américaine de course autour du monde alors que les concurrents se démènent pour rejoindre leur transport, esperant ariver les premiers,   Plutot amusant.
Le train grippe dans les montagnes puis s' engagent dans des tunnels pour ressortir sur des petites communautés rurales ou les gens cultivent de petit lopin de terre de facon traditionnelle.   Ici des vignes. Là un verger, petit.  Un carré oû le riz a éte récolté et les tiges regroupées en gerbes pour etre mis à secher la tête en bas sur de long trétaux.  Pendant ce temps les cultivateurs répandent de la paille à la main pour proteger les sols des rigeurs de l'hiver qui approche ou laboure légèrement en surface avec des petits rotoculteurs de jardin.  On est loin de l'agriculture industrielle développer par les entrepreneurs agricoles de chez nous et les vendeurs de grosses machineries qui détruisent les sols, hypothéque financierement les agriculteurs et finalement livrent des produits standardisés.

Matsumoto est célebre pour son chateau.  La ville, qualifié de petite pour le Japon, possède plus de grands commerces que Quebec sur les arteres principaux que nous parcourons pour nous rendre au chateau.  L'atmosphere y est très agréable.   Beaucoup de commerce avec des noms rédigés en français, des boulangeries française,  des resto italien.  On se croirait un peu chez nous, un peu en europe, un peu plus au japon, un beau melange.
En perpendiculaire au chemin que nous suivons un enfilade de petites boutiques, d'antiquaires,  de casse croute sont installés sur pręs d'un kilomètre le long d'une riviere.  Que c'est sympatique.   De la vaiselle miniature, des dessins japonais traditionnelles sur tissus se rajoutent dans nos sacs. Et là soudainement, alors que j'avais perdu toute espoir, surgi devant moi Gozilla.  Un antiquaire offre un Gozilla d'au moins deux pieds de haut.  Ce monstre indestructible surgit des mers pour detruire la planète est malheureusement trop gros pour mes bagage.  Au moins je l'aurai rencontré en personne pendant le voyage.

Le chateau de Matsumoto, haut de six étages est entouré d'un large canal.  Il semble flotter sur l'eau.  Son élegance est extraordinaire.   C'est définitivement le plus beau chateau japonnais que nous avons vu dans le voyage. Il est gracieux.  Sa visite se mérite au prix de bon efforts pour monter les deux dernieres étages.  Les marches étroites sont hautes de quarante centimètres chaque et à environ soixante degrés d'inclinaison.  La vue à son sommet est très jolie.

Retour à l'hotel.  Même si la chambre est petite nous apprécions le confort standard de la toilette et de la ouche dans la chambre.

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